Publié dans Société

Choc mortel à Itaosy - Un acteur de cinéma malagasy en prison

Publié le jeudi, 15 mai 2025

Quasiment une semaine après l'accident de la circulation qui a occasionné la mort d'une jeune femme à Itaosy, drame qui met en cause K., l'acteur de cinéma qui conduisait la berline Mercedes impliquée dans cet accident mortel, l'affaire a été finalement déférée, puis passée en instruction, hier. Dans la soirée, le Parquet a tranché : K. a été placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d'Antanimora pour homicide involontaire. Selon nos informations, l’acteur de cinéma sera traduit devant la Justice, le 19 juin prochain.

La famille de la victime s'est constituée en partie civile. Du coup, la mise en détention provisoire de K., balaie donc la rumeur alléguant que la Gendarmerie aurait aidé l'acteur à prendre la fuite durant sa période de garde à vue. Une rumeur qui a fait monter le commandant de brigade d'Itaosy au créneau.

Invalide

Par ailleurs, l'affaire n'en était pas restée là. Ces dernières heures, l'avocat de l'acteur est, lui aussi, sorti de ses gonds. Devant les caméras d'une chaîne de télévision locale, il a annoncé devoir intenter une poursuite contre le motocycliste qui a transporté la jeune femme victime au moment du drame, et ce, pour infraction au Code de la route, donc à l'origine du drame, selon toujours l'avocat de K. « Le motocycliste est également poursuivi. Puisque l'accident l'a pour le moment rendu invalide du fait de ses blessures, il faudra encore du temps pour le plaignant de voir ses recours finalement aboutir », confie une source au niveau de la Brigade d'Itaosy, en charge du dossier.

Pour un bref rappel des faits, samedi dernier vers 23h, K., au volant de sa Mercedes noire, n'a pas pu éviter de percuter de plein fouet la moto du couple, juste à un moment où ce dernier venait de quitter un bar-karaoké situé à Itaosy. Si une autre moto qui a roulé devant celle des victimes, a échappé au coup de bélier de la grosse berline, en revanche, ce n'était pas le cas pour celle des deux victimes. La collision fut inévitable. Et le choc fut terrible que la moto a même été projetée sur le pare-brise de la Mercedes, ses deux 

passagers éjectés quelques mètres plus loin, en particulier la jeune femme. « La malheureuse fut rendue méconnaissable, ses membres disloqués tant le choc était extrêmement violent », relate une source. Les victimes ont aussitôt perdu connaissance. Plongée dans un coma profond, la passagère du deux-roues n'allait plus émerger. De son côté, l'automobiliste a tenté de prendre la fuite mais a été finalement intercepté à Anosimasina, et au prix d'une mini-chasse à l'homme. Depuis, il a été placé en garde à vue à la Brigade de gendarmerie d'Itaosy, jusqu'à ce que le Parquet d'Anosy l'ait provisoirement incarcéré dans la prison d’Antanimora.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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